que faire avec des restes de vieux fromages

Lesfromages de Franche-Comté sont particulièrement réputés et le Comté fait bien sûr partie de ces fromages-là. Avec sa richesse aromatique qui doit beaucoup au beau terroir sur lequel les vaches de races Montbéliarde et Simmental françaises sont élevées, le Comté est largement apprécié par toutes les générations. Unbuffet de mariage bien présenté et bien décoré pourra donner à votre réception une ambiance toute aussi raffinée qu’un repas traditionnel servit à table, sauf qu’il offrira en plus un atout non négligeable : la possibilité pour vos invités de choisir ce qu’ils veulent -ou non- Descriptionde la randonnée. Se garer sur le parking de la salle des fête de Savasse. ( D/A) Traverser la rue principale aux passage protégés et prendre la rue qui passe à droite de la mairie. En haut de ce Chemin de la Croze, dans le virage à droite, trouver un chemin dans la végétation. ( 1) Poursuivre en face sur le chemin. Retirerla croûte du fromage et le couper en gros cubes (d'1.5 à 2 cm de côté). Avec les mains farinées, prendre une portion de pâte, l'aplatir, insérer un cube de fromage et bien rouler l'ensemble pour former une croquette avec un coeur de fromage. Déposer sur le plan de travail et faire de même jusqu'à épuisement de la pâte. Pourfaire du fromage, on commence par une matière première de qualité : le lait. Comme nous travaillons exclusivement avec du lait cru, le ramasse de lait chez nos producteurs locaux est quotidien. Les agriculteurs qui nous fournissent ont des troupeaux de vaches laitières composés principalement de montbéliardes et d’abondances. nonton missing the other side season 2 dramacute. Difficile d’éviter ces petits bouts de pain rassis baguette, pain de campagne, pain aux céréales…. Ne les jetez plus ! Rien ne se perd et tout se transforme. Il existe une multitude de recettes, très simples et gourmandes, pour réutiliser le pain dur. Voici comment transformer votre pain rassis en véritables petits festins. Chaque morceau de pain sauvé » est une petite satisfaction personnelle. Du pain rassis à la maison ? Voici 12 recettes pour utiliser votre pain dur Le zéro déchets sera un jour une priorité pour nous tous. Commençons dès maintenant, pour ne plus gaspiller une seule miette de pain rassis. Voici des recettes gourmandes, à adapter selon vos envies, vos ingrédients et vos goûts. Pour la plupart, ces recettes sont d’une facilité enfantine… Impeccable car les enfants vont pouvoir participer, être étonnés par les résultats, et sensibilisés à l’impérieuse nécessité de ne plus produire davantage de déchets que notre planète ne peut en digérer. 1. La chapelure de pain Un classique qui rend inutile d’acheter de la chapelure toute prête dans le commerce. Ma recette Mixez tout simplement le pain rassis avec un mixeur ou pilez-le dans un mortier. Vous pouvez également conserver votre pain mixé dans un bocal en verre à l’abri de la lumière et au sec, pendant 3 mois. La chapelure de pain s’utilise parfaitement pour gratiner cassolettes, gratins, etc. ou pour paner croquettes de poisson, fromages, nuggets, etc. Mon astuce Mixez finement ou grossièrement votre pain, selon la consistance souhaitée. 2. Les croûtons de pain Les croûtons faits maison sont très simples à réaliser et tout aussi bons, que dis-je… bien meilleurs que ceux du commerce. Ma recette Coupez le pain en petits dés, de 1 à 2 cm de large, puis passez-les 10 à 15 minutes au four à 180°C préchauffez le four au préalable. Vos croûtons seront dorés et secs. Les croûtons s’utilisent dans de multiples recettes et apportent du croquant à vos soupes, salades, plats de pâtes, etc. Mon astuce Vous pouvez varier les plaisirs en réalisant des croûtons natures ou parfumés. Frottés d’ail, arrosés d’huile d’olive, épicés, etc. Laissez parler vos envies. Vous pouvez aussi aromatiser vos croûtons en ajoutant quelques gouttes de jus de viande ou de légumes, avant de les enfourner. 3. En soupe chaudes ou froides Pour rendre plus nourrissante une soupe de légumes un peu claire, vous pouvez ajouter des miettes de pain sec, comme pour la recette de la Panade soupe chaude provençale. Ma recette Pour les ingrédients, prévoyez 200g de pain sec, 20 cl de crème fraîche, 1 œuf, 25 cl de lait, 50 g de beurre, du sel et du poivre. Découpez le pain sec en tranches et placez-le dans une casserole avec 1,5 L d’eau salée. Laissez cuire pendant 15 minutes. Puis mixez et versez le tout dans une casserole avec le lait. Battez l’œuf avec la crème fraîche et versez dans la casserole hors du feu. Vous pouvez ensuite assaisonner à votre convenance. Mon astuce Certaines soupes sont spécifiquement préparées à base de pain, comme par exemple Le pancotto soupe chaude italienne réalisé à base de pain rassis écroûté, de tomates, d’huile d’olive, d’ail, de basilic et de salmorejo soupe froide espagnole réalisé avec une émulsion de tomates, de mie de pain et d’huile d’ gaspacho soupe froide espagnole préparé avec du pain de mie sec, des tomates, des oignons et des poivrons ou la version pain de mie et concombre. 4. Le pudding Facile à réaliser et très gourmand, le pudding peut se préparer sucré ou salé, et se déguster chaud ou froid. Ma recette Les ingrédients qui vous sont nécessaires pour la préparation de base 500 g de pain dur, 1 L de lait et 4 œufs. Pour un pudding sucré, ajoutez 300g de sucre et pour une version salée, une pincée de sel. Coupez le pain rassis en morceaux et faites-le tremper dans le lait bouillant. Une fois bien imbibé, mixez le tout et mélangez avec les œufs, le sucre ou le sel. Versez dans un plat et enfournez à 180°C pendant 1h. Servez nature ou nappé avec la sauce de votre choix chocolat, coulis, etc. Mon astuce Le pudding est personnalisable selon les envies. Vous pouvez ajouter les ingrédients de votre choix à la préparation de base. Fruits secs, confiture, caramel, chocolat, fruits frais, zestes, etc. pour le sucré. Lardons, olives, fromages, légumes, épices, etc. pour le salé. 5. La farce à viande ou légumes Pour farcir vos légumes ou vos viandes, la farce de pain dur est idéale. Ma recette Émiettez le pain dur selon la quantité dont vous avez besoin et imbibez-le de lait. Ajoutez un œuf et mélangez. Puis ajoutez les ingrédients que vous avez choisi pour votre farce viande, poisson, oignons, légumes, aromates, etc. Mixez le tout, puis fourrez vos légumes ou viandes et faites cuire. Mon astuce Pour farcir vos volailles, coupez le pain en gros morceaux et frottez-les avec de l’ail. Salez et poivrez les morceaux et insérez-les dans la volaille avant de l’enfourner. Le pain va s’imbiber du jus de viande pendant la cuisson. Un vrai délice ! 6. Le pâté végétal Avec le pain dur, concoctez-vous un pâté végétal pour accompagner vos salades ou en apéritif. Ma recette Les ingrédients nécessaires 4 oignons, huile d’olive, 100g de pain dur, 75g de levure alimentaire, herbes de Provence, olives, champignon à adapter selon vos goûts Faites revenir les oignons émincés dans 50g d’huile d’olive. Ajoutez-y le pain préalablement trempé dans de l’eau. Puis assaisonnez à votre convenance aromates, olives, champignons, etc. Laissez poser pendant 15 minutes puis incorporez la levure. Mixez le tout et laissez refroidir au réfrigérateur pendant au moins 1 heure. Dégustez sur des tartines. Mon astuce Vous pouvez rajouter de l’agar-agar pour le rendre plus consistant et le passer au four pendant 45 minutes à 180°C dans des petites terrines. 7. Le pain perdu sucré ou salé C’est LE grand classique du pain dur. Délicieux en dessert comme au goûter, il peut aussi de déguster en version salée. Ma recette du pain perdu sucré Les ingrédients nécessaires pain dur, 3 œufs, 25 cl de lait, 75 g de sucre, du beurre. Dans un récipient à fond plat, battez à la fourchette les œufs avec le sucre et le lait. Trempez les morceaux de pains pour les imbiber du mélange. Puis, faites-les cuire à la poêle dans du beurre en les faisant dorer de chaque côté. Saupoudrez de sucre avant de servir. Mon astuce Vous pouvez enrichir votre pain perdu en ajoutant quelques gouttes d’arômes fleur d’oranger, vanille, cacao, zestes d’agrumes, épices, etc. Le pain rassis peut aussi être remplacé par des brioches ou autres viennoiseries dures. Ma recette du pain perdu salé au fromage pain dur, 3 œufs, 25 cl de lait, du fromage râpé et du beurre. La recette de base est la même que pour le pain perdu sucré. Une fois les morceaux de pains trempés dans la préparation, faites-les cuire à la poêle. Après qu’ils soient dorés, disposez-les sur un plat et recouvrez-les de fromage. Mon astuce Vous pouvez vous préparer une garniture que vous appliquerez sur vos pains perdus encore chauds. Tomates, mozzarella, échalotes, fêta, courgette, thon, etc. Dégustez les pains perdus salés chauds ou tièdes avec une salade, par exemple. 8. Bruschetta italienne ou tartines apéritives Pour varier les plaisirs de l’apéritif ou d’une entrée, préparez des tartines de pain durci agrémentées. Ma recette Frottez d’ail les tranches de pain dur, puis arrosez-les d’huile d’olive. Déposez une concassée de tomates ainsi que les ingrédients de votre choix fromage, pesto, tapenade, jambon, aromates, olives, lardons, etc. Passez-les ensuite au four-grill pendant quelques minutes, et servez chaud. Mon astuce Si votre pain est très rassis, frottez-le avec une tomate coupée en 2 pour le ramollir. 9. Le croque monsieur Faites-vous plaisir en préparant des croque-monsieur en remplaçant le pain de mie frais par du pain dur. Ma recette Trempez simplement les tranches de pain dur dans un mélange d’œuf battu et de lait, afin de les ramollir. Puis garnissez à votre convenance. Mon astuce Vous pouvez utiliser la technique du pain perdu pour donner au croque-monsieur un aspect fondant et croustillant à la fois. 10. En pain de viande Peu connu chez nous, le meat loaf nous vient d’Amérique. Ma recette Les ingrédients nécessaires 800 g de viande hachée, 100 g de pain sec coupé, 150 g de sauce tomate, 1 carotte, ail, oignon, huile d’olive, sel, poivre et aromates. Mixez le tout, puis versez dans un moule à cake. Enfournez à 190°C pendant 45 minutes et servez tiède. Mon astuce Vous pouvez faire tremper le pain dans un bouillon de viande auparavant. Vous pouvez également imaginer un pain de légumes, avec les ingrédients de votre choix. 11. Le welsh Voici une recette copieuse et savoureuse, très répandue dans le Nord de la France et en Belgique. À la base, le welsh, aussi appelé welsh rabbit ou welsh rarebit ou parfois croque gallois, est un plat d’origine galloise. Je vous l’avoue… le welch est mon péché mignon 🙂 Ma recette Les ingrédients pour 2 personnes 2 tranches de pain dur, 20 cl de bière ambrée, 200 g de cheddar ou mimolette jeune, 2 tranches de jambon, 1 cuillère à soupe de moutarde. Beurrez un plat à gratin ou 2 petits plats individuels, et disposez les tranches de pain sec. Garnissez le pain avec les tranches de jambon. Dans une casserole, faites chauffer la moutarde avec la bière et portez à ébullition. Hors feu, ajoutez-y le fromage coupé en dés, et mélangez jusqu’à obtenir un ensemble lisse et homogène. Puis, versez le fromage fondu sur les tranches de pain. Enfournez le tout à 180°C pendant 10 à 15 minutes. Servez chaud. Mon astuce Rajoutez de la sauce anglaise Worcestershire ou du Tabasco pour un goût un peu plus prononcé. Vous pouvez aussi garnir d’un œuf au plat avant de servir. 12. La fondue Cette préparation savoyarde se sert avec des morceaux de pain à tremper dans le fromage fondu. Ma recette Coupez le pain dur en petits cubes, et frottez-les éventuellement d’un peu d’ail. Puis, trempez-les dans le fromage fondu à l’aide d’une pique. Mon astuce Si les petits morceaux de pain rassis sont durs sont trop secs, humidifiez-les légèrement en les roulant dans un torchon humide. Vous pouvez aussi les passer au four quelques minutes avant de les servir bien chauds. >> Découvrez notre article sur Le fait maison » des économies et un art de vivre Bon appétit ! Un texte de Sophie Guittat Pour les plus gourmands… Pour découvrir d’autres idées recettes simples, économiques et anti-gaspillage, je vous recommande le livre de cuisine 61 recettes avec du pain, de Jacqueline Ury N’hésitez pas à partager ces astuces de recyclage du pain rassis avec vos amie pour que votre pain dur trouve une nouvelle vie dans nos assiettes Des espèces disparaissent en Suisse malgré l’attention portée à l’environnement. Partant de ce constat alarmant pour la biodiversité, la Confédération a mis en place un plan d’action. Sa stratégie, résumée en quelques mots, consiste à soigner les espaces protégés et à les relier entre eux plus d’informations. Il a été décidé que cette stratégie, avant de s’appliquer à toute la Suisse, serait testée dans des zones pilotes. Les Parcs suisses ont été désignés pour jouer ce rôle, rôle manifeste puisque que leurs missions concourent à la sensibilisation et à la protection de la nature. La biodiversité ne connaît pas les frontièresA noter que cet effort pour la biodiversité a lieu dans toute l’Europe. Plutôt que de parler d’infrastructure écologique, les pays francophones voisins utilsent l’expression trame verte. En France ce concept commence sérieusement à être appliqué au début des années 2000. Actions concrètes à portée de tousA travers ces articles, vous découvrirez que des actions concrètes sont déjà en place. Et que pour aider la faune et la flore de nos régions, nous pouvons tous nous engager selon nos forces par exemple en adhérant à la charte des jardins durables ; en préparant des plantons à échanger; en plantant, si vous disposez d’un terrain le permettant, des arbres fruitiers haute tige ; en pratiquant du bénévolat. Synthèse et bilan du rapport IE L’analyse de l’infrastructure écologique du territoire du Parc a montré que l’état actuel est plutôt bon. Elle a permis d’identifier les zones présentant une forte biodiversité et donne des pistes pour l’amélioration de leur mise en relation. Etat existant L’analyse se base sur les diverses observations d’espèces signalées sur le territoire du Parc 38'090 observations de 2'372 espèces ainsi que sur le type de milieu. Les milieux ont été répartis en 6 groupes à savoir les milieux aquatiques & humides, les milieux secs, les milieux ouverts d’altitude & les milieux rocheux, les forêts, les milieux agricoles et les milieux bâtis. Les données espèces et milieux ont été combinées ce qui a permis d’identifier des zones présentant une biodiversité élevée appelée hot-spots. Sur tout le territoire du Parc, 71 zones ont été identifiées en hot-spot. Le bilan de l’état actuel fait état d’une surface importante actuellement sous protection plus de 17% du territoire, il s’agit par exemple de biotopes d’importance nationale ou de réserves naturelles. Ces zones protégées et les hot-spots se superposent en grande partie. Ils sont regroupés sous le terme de zones nodales », qui concernent près du quart du territoire du Parc. L’analyse s’est également intéressée aux connexions entre ces zones nodales ». Différents types de surfaces comme les surfaces de promotion de biodiversité en agriculture ou d’éléments naturels par exemple des haies et des arbres isolés ont été étudiés afin de faire un premier bilan. Les différentes surfaces de connexion couvrent, selon l’analyse, plus de 40% du territoire. Dans l’ensemble, l’état actuel est jugé plutôt bon. Ce bilan démontre la valeur naturelle du territoire du Parc. Etat souhaité Une partie des zones de hot-spot n’ont pas de statut de protection. La délimitation de périmètres précis de biotopes dans ces zones pourrait permettre la création de conventions de gestion visant le maintien sur le long terme de la richesse naturelle identifiée de ces zones. La seconde partie de l’analyse s’est portée sur la mise en réseaux des zones nodales entre elles. Des espèces cible ont été choisies pour chaque milieu comme la coronelle lisse une petite couleuvre, le tétra lyre ou le sabot de Vénus et, en fonction de leur potentiel de dispersion, une aire de mise en réseau préférentielle a été définie. Cette analyse a permis d’identifier des connexions importantes à maintenir ainsi que certaines lacunes, notamment dans les fonds de vallée. Alors que dans certains secteurs il semble nécessaire de créer des éléments de liaison comme des haies, d’autres déjà existants peuvent être améliorés en fonction des espèces présentes. Par exemple, la qualité écologique de haies peut être améliorée en favorisant les essences à croissance lente, en maintenant des buissons épineux ou encore en créant des éléments de structure comme des tas de pierres ou de branches. La mise en relation des différentes zones nodales est importante pour la conservation des espèces. Elle permet un brassage génétique des espèces et augmente la résilience des écosystèmes. Tout en chacun peut participer à sa façon à l’amélioration de l’infrastructure écologique et le Parc se réjouit de pouvoir collaborer avec les différents acteurs intéressés ! Mise en place de mesures Suite à l’analyse de l’état de l’infrastructure écologique IE de son périmètre, le Parc a développé différentes propositions de mesures afin de renforcer la connectivité des zones présentant une richesse écologique élevée. Le Parc a donc décidé de mettre en place des mesures visant à renforcer cet état existant. Il a été proposé aux communes d’effectuer une analyse plus précise de leur territoire afin qu’elles puissent avoir une vision plus claire de leurs valeurs naturelles et d’étudier la possibilité de renforcer le statut de protection de biotopes potentiellement menacés ainsi que de collaborer à la mise en place d’une gestion adaptée de ces sites. Milieux agricolesDans le réseau agricole, les surfaces de promotion de la biodiversité SPB jouent un rôle important dans la mise en réseau des biotopes. Dans chaque région du Parc se trouve un réseau agro-écologique qui regroupe de nombreux agriculteurs. Le Parc souhaite collaborer avec les agriculteurs intéressés afin d’améliorer la qualité écologique de certaines SPB existantes comme des haies ou des pâturages extensifs. Milieux forestiersLe réseau des forêts est celui qui recouvre la plus grande part du territoire du Parc. Afin de le renforcer, des projets visant la conservation de certaines espèces seront réalisés par les gardes forestiers avec le soutien financier du projet Trames vertes du Parc. Une sensibilisation des propriétaires forestiers à la création d’îlot de sénescence, à la protection d’arbres habitats ou encore la création de lisières étagées sera réalisée. Cours d’eau et milieux humidesLes cours d’eau et les milieux humides ont été regroupés dans le même réseau. Le Parc souhaite apporter une aide aux communes dans la réalisation de projets cantonaux de revitalisation de cours d’eau. Les cours d’eau naturels sont d’une part des biotopes présentant une richesse plus élevée et leurs bords sont plus favorables aux déplacements de la faune. Le Parc souhaite également collaborer à l’amélioration de sites de reproduction de batraciens, notamment en revitalisant des sites qui se seraient dégradés. Milieux bâtisLe dernier réseau est celui des milieux bâtis. Les villages et les zones d’activités humaines, via des aménagements simples, peuvent être favorables à différentes espèces. La plantation de vergers, d’arbres et arbustes indigènes ou encore la pose de nichoir pour oiseaux ou chauves-souris en font partie. Le Parc soutient d’ailleurs financièrement la création de tels éléments sur son territoire. Biotopes locauxVia son projet Trames vertes, le Parc est prêt à apporter des conseils et à soutenir financièrement la mise en place ou la revitalisation de biotopes locaux. Il peut s’agir de haies, d’arbres isolés, d’étangs ou encore de milieux rudéraux favorables aux abeilles sauvages. Ce soutien est ouvert à toute personne souhaitant collaborer au renforcement de l’infrastructure écologique sur le territoire du Parc. Vous souhaitez aménager un biotope sur votre terrain ? Alors contactez le Parc par email à Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. ! Mesures pour les milieux agricoles L’analyse de l’infrastructure écologique IE du Parc a permis de mettre en évidence des zones présentant une richesse biologique élevée, appelées hot-spot, protégées ou non, ainsi que des zones de mise en réseau préférentielles. Le sous-réseau agricole suit les fonds de vallées et les terrains en faible pente. Sur les versants se retrouvent des milieux secs et des pelouses d’altitude. Ce sous-réseau est donc particulièrement important dans la connectivité des versants. Les milieux agricoles ont la possibilité de participer au projet pilote Infrastructure écologique qui leur donne accès à des soutiens, d’une part pour la connaissance de cette infrastructure et d’autre part pour financer des mesures de revitalisation ou de création de biotopes et d’éléments de liaison. De nombreuses mesures sont déjà appliquées, telles que les surfaces de promotion de la biodiversité SPB ou encore via les mesures prises dans les réseaux agro-écologiques. Afin d’améliorer cette infrastructure écologique, le Parc propose des collaborations avec les milieux agricoles afin de renforcer ou d’améliorer les mesures déjà existantes. Mesures pour les milieux forestiers Les forêts couvrent de grandes surfaces du territoire du Parc. Les espèces liées aux milieux forestiers manquent de forêts avec une dynamique naturelle. Des mesures visant à améliorer la biodiversité en forêt sont subventionnées par les cantons. Tout propriétaire forestier a la possibilité de mettre en place certaines de ces mesures. Le sous-réseau des forêts occupe de vastes surfaces et c’est le sous-réseau le plus étendu sur le territoire du Parc. Il forme des ensembles presque continus sur les versants mais dans les fonds de vallée, des manques de forêts gérées avec un objectif biologique prépondérant sont ressortis de l’analyse. La création de réserves forestières et d’îlots de sénescence principalement en fond de vallée permettrait de renforcer les valeurs naturelles de ce sous-réseau. En ce qui concerne la mise en réseau, les lisières apparaissent comme des facteurs clés. Pour remplir au mieux leur fonction, elles se doivent de contenir des arbres de grand diamètre, des sujets sénescents et avoir une structure étagée ainsi qu’un tracé non rectiligne. Les arbres isolés, les haies, les cordons boisés ainsi que les bosquets servent d’éléments de liaison dans les milieux plus ouverts. Dans le cadre de la stratégie biodiversité Suisse et de la Politiques forestière 2020, des instruments ont été définis et des aides financières débloquées pour améliorer la biodiversité dans la forêt suisse. Un des objectifs est notamment la mise en réserve de 10% de la surface forestière suisse d’ici 2030 ainsi que la création de 2 à 3 % d'îlots de sénescence et d'arbres-habitats. Dans l’optique de renforcer l’infrastructure écologique sur son territoire, le Parc a sensibilisé les communes à la mise en place de telles mesures dans les forêts communales. Les différentes mesures proposées s’adressent à tous les propriétaires forestiers. Vous trouverez un résumé des instruments et des fonds disponibles dans le document à télécharger. Mesures trames vertes en forêt Grâce au projet Trames vertes du Parc, des travaux forestiers ont pu être réalisés sur les hauts de Veytaux en faveur de la Rosalie des Alpes et de la couleuvre d’Esculape. Située juste entre la châtaigneraie de Champ Babau et le lac, cette forêt de pente est riche en espèces. On y trouve la couleuvre d’esculape. Ce grand serpent inoffensif de couleur brun caramel est l’un des rares à avoir bonne réputation. Sa prédilection pour les rats et les souris n’y est probablement pas pour rien. Il est représenté sur le caducée des professions médicales. L’espèce est par endroit abondante au Tessin et en Valais, mais bien plus rare dans le chablais vaudois. Sa régression due à la destruction de son habitat lui vaut une place dans la liste rouge des reptiles. Afin de conserver l’espèce, des coupes d’arbres ont été réalisées pour créer des ouvertures et des lisières étagées. De plus, des branches ont été mises en tas, futurs abris et sites de ponte. Une autre espèce qui a bénéficié de mesures Trames vertes est la rosalie des Alpes. Ce magnifique coléoptère bleu océan et noir aux longues antennes est d’une rare beauté. Avec lui, tout est question de patience. Ses larves se développent dans le bois mort et y passent jusqu’à cinq années avant de sortir du cocon. Le stade adulte ne dure que quelques semaines au cours desquels il lui faut se reproduire. C’est pour cette rareté que les forestiers ont créé des totems, aussi appelés bougies, des arbres morts sur pieds, afin qu’il puisse y pondre ses œufs. Le bois mort joue un rôle essentiel pour une grande partie de la biodiversité en forêt ; coléoptères, oiseaux, mousses, lichens, champignons, etc. dont la fonction écologique de décomposeurs est fondamentale. Les bûcherons ne sont pas que des coupeurs de bois Autant pour le monde végétal qu’animal, les forêts et les différents éléments boisés, tels que les haies, les bosquets, les arbres isolés, ont une grande importance. Depuis quelques années, des mesures en faveur de la biodiversité sont prises dans ces milieux. Exemple avec le Groupement forestier Leysin – Les Ormonts GFLO qui gère plus de 5'500 hectares de forêts et emploie douze personnes. Laurent Berset, directeur du GFLO, témoigne. Quelles mesures visant à améliorer la biodiversité dans les forêts de vos régions Leysin, Ormont-Dessous et Ormont-Dessus ont été prises ? Laurent Berset D’une manière générale, nous avons amélioré beaucoup d’habitats, dont celui du tétras lyre, de la gélinotte et de la bécasse des bois. On a également entretenu des zones humides qui commençaient à être envahies et qui perdaient de leur valeur, ainsi que des bas-marais. On a créé de nouvelles mares avec des biologistes qui nous ont conseillés afin d’amener une richesse supplémentaire à ce genre de biotopes. Nous avons réalisé des coupes de bois spéciales pour favoriser la rosalie des Alpes dans la région de Chillon et de Leysin. Ce sont des actions qui ont lieu dans des endroits où l’on sait que cet insecte très rare est repéré. Nous avons encore dégagé une série de murs en pierre sèche. Nous les avons réparés pour maintenir leurs fonctionnalités, conserver les lézards et la petite faune qui y vit. Les lisières entrent également dans ces mesures. Oui, nous avons effectué des traitements de lisière. Nous les choisissons selon leur orientation, nous préférons les lisières placées au Sud. Il s’agit de casser leurs structures quand elles sont trop régulières, nous y favorisons un mélange d’essences plus important qu’à l’intérieur de la forêt on y trouve des cerisiers, des chênes et toute sorte d’arbustes. Avez-vous créé des îlots de sénescence ? Oui. D’ailleurs le premier îlot que nous avons mis en place – il date de quatre ou cinq ans – est situé dans le Parc, aux Communs de l’Hongrin, entre Les Mosses et La Lécherette. La commune d’Ormont-Dessous en est propriétaire. L’idée est de laisser les arbres vivre le cycle de leur évolution dans son entier. Cela amène du bois mort dans une forêt et favorise ainsi la biodiversité. A part des visites pour expliquer cette démarche, nous ne touchons plus cette partie de la forêt. D’autres îlots sont programmés dans un proche avenir. Et des réserves forestières ? Nous sommes en train de réaliser un projet intéressant dans la vallée de l’Hongrin. Les communes de Leysin et la Confédération sont impliquées. Ce sera la plus grande réserve du groupement et de l’arrondissement 3. Lisières, îlots de sénescence, réserves forestières représentent des facteurs clés de la mise en réseau biologique. Il y a encore les arbres isolés, les haies, les cordons boisés et les bosquets. Qu’en est-il sur le territoire géré par votre groupement forestier ? Pour les bosquets et les arbres isolés, un règlement communal les protège. Si la taille d’un arbre isolé l’exige, le propriétaire avant de le couper doit aviser le garde-forestier qui émet un préavis. C’est une question de pesée d’intérêts. Le règlement vise à éviter que les propriétaires aient une forêt autour de leur chalet qui n’est pas évidente à gérer non seulement pour eux et mais aussi pour le voisinage et de l’autre côté à faire en sorte que le paysage soit quand même garni. Ces éléments du paysage sont importants. Quels sont les avantages des mesures biodiversité en forêt ? Elles permettent de mettre en valeur, de maintenir des biotopes intéressants, de dynamiser la biodiversité et d’initier de nouveaux projets. Elles nous ont aidés à découvrir que nous avions déjà pas mal de richesses sur notre territoire et qu’il suffisait de les mettre en valeur. En plus cela donne une autre image des bûcherons qui ne sont pas que des coupeurs de bois. Leur travail est diversifié et en même temps ils apprennent de nouvelles choses. Quelles sont les difficultés liées aux mesures biodiversité en forêt ? A partir du moment où nous avons mis des choses en place, nous devons avoir un programme qui en assure le suivi, pour nous mais aussi pour nos successeurs. L’autre difficulté est de maintenir l’intérêt des propriétaires, la façon dont nous en parlons avec eux est importante, elle va déterminer leur motivation. Et puis trouver les personnes compétentes pour nous aider dans nos projets n’est pas toujours évident. Parfois il faut beaucoup de temps pour que tout le monde se rassemble autour de la mare et soit d’accord. Comment voyez-vous l’avenir concernant ces mesures ? La prochaine étape pour moi est de voir, comme pour les réseaux agricoles, ce qui est efficace et ce qui ne l’est pas. Nous devrons savoir lire la nature. Même s’il y a encore une marge de réalisation et d’amélioration, à un moment donné, nous allons atteindre un plafond, nous ne pourrons pas faire plus. Comment sont financées ces mesures ? En principe par des aides financières de la Confédération et du canton. Le taux de participation aux coûts des travaux dépend du type de mesures et de l’importance du biotope. Certaines mesures sont subventionnées à 100%. D’autres à 70%. Dans ces cas il faut motiver les propriétaires. Les communes participent assez facilement si le projet est justifié, les négociations sont généralement plus compliquées avec les propriétaires privés, mais cela n’est pas systématique. Le GFLO assume une part s’il y a lieu. Et il essaie de faire intervenir toutes les associations liées à ce genre de projet qui peuvent faire appel à des bénévoles. Cela n’est pas forcément plus facile, parce que cela demande de l’organisation. Mais cela nous permet de discuter, de partager notre travail avec toutes sortes de gens qui connaîtront ainsi nos actions. Du côté du Parc, nous avons des projets qui seront soutenus par la MAVA à hauteur de 30%, ce qui couvre la part du propriétaire. Il y a notamment celui qui concerne la création d’une gouille dans la forêt de Mimont, aux Mosses. Gestion des zones alluviales Une zone alluviale est un lieu qui borde les rivières, les torrents et parfois les lacs. Elle se situe à la transition entre la terre et l'eau. Ce milieu est souvent inondé. L’alternance de sécheresse et d’inondation apporte aux zones alluviales une grande diversité écologique. Suite à l’endiguement des rivières pour gagner du terrain ou encore la construction de barrages ou de prises d’eau en amont, la dynamique de nombreux cours d’eau a été fortement altérée. La perte des zones alluviales est estimée à 70% depuis 1850. En 1992, un inventaire des zones alluviales d’importance nationale est rentré en vigueur. Il s’agit de zones protégées qui présentent encore, des tronçons de cours d’eau aux abords desquels se développement une végétation alluviale typique, comme les forêts d’essence à bois tendre telles que les saules ou les aulnes blanc. Elles offrent un habitat spécifique à de nombreuses espèces aujourd’hui menacées. Dans le périmètre du Parc, sept de ces zones sont présentes trois sur la Sarine, une sur la Torneresse, une sur le Javro, une qui borde le lac de Montsalvens et une sur le Plasselbschlund sur la limite du Parc Réorienter un peuplement forestierDans les systèmes alluviaux naturels, des crues inondent périodiquement la végétation voire décapent le sol ce qui permet le maintien d’une végétation typique des bords de cours d’eau. Dans les systèmes perturbés par des contraintes humaines, les forêts d’essences à bois tendre tendent à être remplacée par des essences à bois dur impliquant la perte de toute une guilde d’espèces qui leurs sont associées. Il est parfois nécessaire de prendre des mesures de gestion forestières afin de maintenir la diversité végétale de ces zones. L’idée est de conserver ou de réorienter un peuplement forestier vers une végétation plus proche de celle d’un système alluvial naturel. Des coupes visant à sélectionner certaines essences sont alors effectuées et les épicéas sont systématiquement enlevés car ils ne devraient naturellement pas se trouver dans ces secteurs et ils accélèrent la perte de leurs qualités intrinsèques. Une nouvelle dynamique à observerLors des travaux ou juste après, l’impact paysager de ces travaux est assez important. Cependant, la suppression de ces peuplements inadaptés permet à la végétation alluviale de reprendre ses droits et ce très rapidement. Ainsi, dans les endroits où vous avez l’habitude de vous promener, profitez d’observer la nouvelle dynamique qui se met en place dans ces milieux. Vous aurez peut-être la chance d’observer une espèce rare telle que le chevalier guignette, un oiseau typique des zones des arbresChêne, érable, merisier ou autre, Parc propose d’acquérir des arbres indigènes au prix de CHF l’arbre. Ces arbres peuvent être plantés aussi bien dans les prés et les champs que dans les jardins ou parcs d’agrément si l’espace s’y prête. Les acquéreur s’engagent à maintenir ces arbres et à les entretenir selon certaines recommandations pour une période d’au moins huit ans via la signature d’une charte. Les plants seront commandés par le Parc auprès de pépiniéristes et livrés sur place en accord avec les propriétaires. Les acheteurs s’engagent à soigner correctement les arbres pendant huit ans au minimum en signant un contrat avec le Parc. La plantation d’arbres a lieu au printemps ou à l’automne, durant la période de repos de la végétation. Renseignement et commande Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. Cette offre est valable dans la limite du budget disponible. Planter une haie viveLes haies vives et les allées d’arbres représentent des niches écologiques ainsi que des couloirs de déplacement pour la faune. Elles jouent également un rôle important d’un point de vue paysager. Le Parc soutien la plantation d’arbustes indigènes et d’allées d’arbres indigènes dans son périmètre via son projet Trames vertes. Pour favoriser les allées d’arbres et bosquets, le Parc prend en charge le prix des plants dès la plantation d’un alignement de quatre arbres. Préférez des essences indigènesLes thuyas ou les laurelles sont souvent utilisés pour délimiter une parcelle. Malheureusement, ces buissons exotiques n’ont qu’une faible valeur écologique et paysagère. Les épicéas et les sapins blancs n’ont également pas une grande valeur écologique. Afin d’améliorer la qualité écologique et paysagère des milieux bâtis, le Parc propose à tout propriétaire de terrain sur son territoire de participer financièrement au remplacement d’une haie de thuyas ou de laurelles par des essences de buissons indigènes, sur la base d’un accord préalable. Le Parc est notamment prêt à prendre en charge les nouveaux plants. Le Parc conseille toute personne intéressée en lui fournissant une liste de buissons d’essence indigène. Vous trouverez également des informations sur les haies indigènes dans le document du Parc Les haies naturelles. La faune indigène est fortement liée aux essences de buissons indigènes qui lui offrent abri et nourriture. La pie-grièche écorcheur par exemple a besoin de buisson épineux pour venir accrocher aux épines les insectes qu’elle a attrapés. Les haies composées d’essences indigènes permettent aux milieux bâtis de rester accueillant pour les espèces indigènes et les maintiennent perméable aux déplacements de la faune. Le Parc vous conseille et crée avec vous un plan de plantation et finance l’entier du coût des plants d’essence indigène. La plantation est à la charge de l’acquéreur qui s’engage par ailleurs à prendre soin des plants. Le remplacement de haies de laurelles ou de thuyas par des essences locales est également soutenu. Une livraison est organisée en 4 points du Parc au début du mois d’avril et une autre en octobre. Les propriétaires du terrain devront s’engager à maintenir ces milieux et à les entretenir selon certaines recommandations pour une période d’au moins huit ans via la signature d’une convention. Les plantations de nouveaux buissons devraient être prévues durant la période de repos de la végétation soit à la fin automne soit au début du printemps. Intéressée ? Contactez le Parc Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. pour plus de renseignement! Cette offre est valable dans la limite du budget disponible. A Rossinière, le troc des thuyas contre une haie vive Nicolas et Isabelle Cretegny Henchoz habitent avec leurs enfants dans un chalet à Rossinière. Ce printemps ils ont remplacé les thuyas qui entouraient leur terrain par une haie composée d’arbustes indigènes. Ils ont profité de l’action lancée par le Parc. Pourquoi ce choix, arracher des thuyas pour planter une haie vive ? Nicolas Cretegny Henchoz. Les haies de thuyas sont mortes. Il n’y a rien qui pousse dessous, si ce n’est de la mousse. Au nord du terrain, à cause de l’ombre des thuyas, c’était même devenu très humide sur deux ou trois mètres de large. Nous ne nous tenions presque jamais dans cet endroit. Vous n’aviez plus besoin des thuyas pour vous entourer ? Je suis architecte, je ne suis pas pour cloisonner les propriétés, je n’ai pas envie d’isoler les parcelles. Mon beau-père, qui avait planté les thuyas à l’époque, avait certainement envie d’être dans son monde. Nous n’avons plus ce besoin. Depuis que nous avons enlevé cet écran total, nous renouons des contacts avec les voisins. Cela nous permet d’échanger quelques mots. C’est vraiment convivial. Quand avez-vous planté votre haie vive ? Le Parc a fait la commande des arbustes et nous l’avons plantée au printemps. Elle a bien pris même si le sol n’est pas exceptionnel. Deux, trois semaines avant, nous avons enlevé les thuyas. Il a fallu un tracteur pour arracher les racines. Cela s’est fait assez facilement. Quels sont les avantages de cette nouvelle haie ? Elle est vivante. En quelques mois nous avons déjà apprécié son évolution au niveau des feuillages, des couleurs. Les oiseaux viennent dedans. J’ai semé une prairie fleurie tout autour. De plus la masse de la haie est intéressante, elle donne de la profondeur au paysage, elle nous relie au village. Avant on ne voyait que le clocher de l’église. Quels conseils donneriez-vous à ceux qui désirent planter une telle haie ? Demandez l’avis de personnes compétentes pour le choix des essences des arbres. On peut vite se perdre tant le choix est grand. Il est important de regarder la résistance au climat, de choisir les essences qui se complètent bien, qui sont indigènes. De ne pas les planter n’importe comment. Exemple nous avons placé au nord les essences qui ont besoin de plus d’ombre. Quels sont les essences qui composent votre haie ? Chèvrefeuille, églantier, aubour des Alpes, sureau, argousier arbuste avec lequel nous pouvons faire plein de choses, prunellier, fusain d’Europe, saule, amélanchier. Quel est l’entretien de cette haie ? J’ai signé une convention avec le Parc qui m’engage à la tailler et à l’entretenir. Amélioration de bosquetsLes rares bosquets qui existent encore font l’objet d’une attention particulière dans le Parc. Exemple avec un agriculteur de Cerniat, Emmanuel Ruffieux, qui a participé à la renaturation de l’un d’eux. Ce lieu, un talus boisé situé au-dessus de la route qui conduit à la chartreuse de la Valsainte, il l’apprécie. On y voit des chevreuils, toutes sortes d’oiseaux, des salamandres noires. L’autre soir, j’ai croisé des blaireaux. Ils sont marrants, ils font du bruit quand ils se déplacent. Arbres et arbustes ont poussé sur ce terrain caillouteux. Cela devait être une carrière, explique Emmanuel Ruffieux qui s’occupe du domaine de la Cierne. Ils s’en servaient certainement pour le couvent. La géographie en escaliers des prés environnants accrédite cette hypothèse. Quand Emmanuel Ruffieux a entendu parler du projet de renaturation des bosquets, lors d’une rencontre du réseau écologique de la Jogne auquel il appartient, il a pensé à ce petit bois. Il a contacté le Parc qui a pris en charge son amélioration. Guy Rochat, responsable le projet était d’abattre certains arbres tout en préservant des essences intéressantes comme l'érable, le chêne ou le merisier. Afin de maintenir des souches, des arbres ont été coupés à 1,5 mètre du sol. Ces éclaircissements permettront le développement d'une strate buissonnante composée notamment de prunellier, d'églantier ou encore de sureau noir. Dans le canton de Fribourg, avant d’entreprendre des travaux dans un bosquet on est obligé de faire appel à un garde-forestier. C’est donc Jean-Maurice Chappalley qui est venu marquer les arbres à couper. Emmanuel Ruffieux s’est chargé du travail de bûcheronnage. Puis il a entassé les branches pour créer des pouponnières à hermines. Sur ces tas, volettent déjà certains passereaux intéressés à y nicher. Emmanuel Ruffieux agit par conviction personnelle. Il aime les animaux. Que ce soit son bétail, les hirondelles qui nichent dans ses étables, les hérissons, il a une anecdote pour chacun d’entre eux. Avec ce bosquet, il touchera également des paiements directs. Il laissera une partie herbeuse libre tout autour. Pour ce printemps, il a encore le projet d’améliorer une haie. Plantes invasivesLes plantes exotiques envahissantes sont une menace pour la faune et la flore indigène. Avec leur potentiel de dispersion élevé, elles peuvent rapidement coloniser des milieux naturels et remplacer les espèces de nos régions. Des actions de lutte sont déjà menées sur le territoire du Parc conjointement avec les communes et les cantons. Malheureusement les jardins privés abritent souvent des foyers de plantes qui dispersent ensuite dans la nature. Ceci rend la lutte difficile. Afin de limiter ce risque de propagation, le Parc propose à toute personne possédant des solidages, des arbres à papillons buddléia de David, de la renouée du Japon, de la berce du Caucase ou de l’impatiente glanduleuse de les remplacer soit par des plantes vivaces indigènes, comme la centaurée des montagne, l’œillet des Chartreux, la cardère sauvage, la vipérine ou encore le géranium sanguin, soit par des buissons indigènes comme l’églantier, le fusain, la coronille des jardins ou la viorne obier. Voulez-vous vérifier si vous possédez des plantes exotiques envahissantes dans votre jardin ? Alors n’hésitez pas à consulter le document du Parc Plantes exotiques envahissantes. Le Parc propose son aide pour vous débarrasser de la plante exotique envahissante attention ces plantes ne peuvent pas être compostées et, en échange, de vous remettre des plants ou des graines des espèces de remplacement choisies. N’hésitez pas à nous contacter ! Il sera demandé au propriétaire de signer la Charte des jardins. Renseignement et commande Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. Cette offre est valable dans la limite du budget disponible. Voies de déplacement des espècesLe maintien de la diversité implique que les espèces puissent se déplacer avec le moins d’obstacles possible. Que ce soit pour se nourrir, se reproduire ou migrer entre les quartiers d’été et ceux d’hiver, elles ont besoin d’éléments naturels pour se déplacer. Un deuxième numéro spécial Infrastructure écologique du journal du Parc fait la part belle aux espèces animales dans le Parc qui ont besoin d’espaces naturels et structurés pour vivre. Des structures pour se mouvoirLes structures naturelles telles que les bosquets, les lisières étagées, les haies ou encore les cours d’eau servent de guide, d’abri et de cachette pour de nombreuses espèces. Les chauves-souris par exemple reconnaissent ces structures grâce à leur sonar et les utilisent pour se déplacer. Sans ces structures, elles ont des difficultés à s’orienter lors de leur déplacement. Parc’Info spécial Infrastructure écologiqueDans le numéro spécial du Parc'info Infrastructure écologique n° 2, quatre espèces liées à différents milieux ont été choisies pour illustrer la nécessité de maintenir des zones dédiées à la nature et les besoins de connectivité de la faune. Qu’il s’agisse du chabot, un poisson tapi au fond des rivières, la rosalie des Alpes, un coléoptère bleu dépendant de la présence de bois mort, l’hermine, un animal discret qui chasse les campagnols dans les prés ou encore de l’hirondelle de fenêtre qui construit son nid sous des avant-toits, toutes ont besoin d’espaces naturels et de structures pour rester présentes dans nos régions. Chacun peut participerLe maintien de vieux arbres ou de vergers permet de renforcer cette infrastructure écologique. Tout un chacun peut participer à ce renforcement en adhérant à la charte des jardins ou encore en mettant un bout de terrain à disposition. Dans le cadre de son projet Trames vertes, le Parc propose des conseils et un soutien financier pour la création ou la revitalisation de petits biotopes dans son périmètre. Si vous êtes disposés à planter des arbres et/ou des buissons indigènes, à créer des milieux rudéraux pour les abeilles ou encore revitaliser ou créer des petits plans d’eau, n’hésitez pas alors à contacter le Parc à Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la êtes propriétaire d’une parcelle sur laquelle se trouvait un étang ? Ou alors d’une zone humide en piteux état ? Si c’est le cas et que vous souhaitez que ces sites redeviennent propices aux grenouilles, crapauds, tritons, et autres libellules contactez-nous ! Les populations d’amphibiens indigènes continuent de diminuer malgré les nombreux efforts mis en place. A l’exception du triton alpestre, de la salamandre noire et de la grenouille rousse, les 13 autres espèces d’amphibiens de Suisse sont classifiées en danger ou vulnérables. L’assèchement des zones humides ou encore l’introduction de poissons dans des étangs qui en étaient dépourvus sont deux des raisons qui ont mené à ce déclin. En aménageant un plan d’eau, vous contribuez à la survie des amphibiens et permettez à une multitude d’autres espèces, par exemple les libellules, de se reproduire et de se déplacer. Via son projet Trames vertes, le Parc est prêt à prendre en charge au minimum 80% des frais liés à la revitalisation de petits plans d’eau sur son territoire. Il se porte également garant pour proposer des conseils d’aménagement et pour organiser les travaux. Les travaux en milieux humides ont en général lieu à la fin de l’automne/début de l’hiver. Les propriétaires du terrain devront s’engager à maintenir ces plans d’eau et à assurer une gestion favorable aux amphibiens pour une période d’au moins huit ans via la signature d’une convention. Renseignement Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. Cette offre est valable dans la limite du budget disponible. Revitalisation d'étangs à Grandvillard Des étangs sur la commune de Grandvillard et abritant notamment du sonneur à ventre jaune et de la grenouille rousse s’assèchent depuis plusieurs années trop rapidement. Suite à une étude mandatée par le Parc, des travaux ont été entrepris afin de les revitaliser et de les rendre à nouveau propices aux batraciens. En 2010, des étangs ont été aménagés dans le cadre de la remise en état de la gravière de la Porta à Grandvillard. Ils se sont bien maintenus en eau les premières années et ont permis la reproduction notamment du sonneur à ventre jaune Bombina variegata, un batracien menacé en Suisse. Depuis quelques années, il a été constaté que les étangs s’asséchaient trop vite pour permettre aux batraciens de les utiliser comme site de reproduction dès mai-juin. Suite à ce constat, le Parc a mandaté un bureau pour essayer de comprendre d’où venait le problème. Trois hypothèses ont été évaluées, à savoir une alimentation en eau insuffisante, une mauvaise étanchéité ou autres pertes. D’après Yann Fragnière, biologiste du bureau atelier 11a, les précipitations dans la région sont suffisantes pour approvisionner les étangs en eau et l’étanchéité ne semble pas endommagée. La perte d’eau serait due à la grande quantité de substrat sableux au fond des étangs qui aspirerait l’eau par capillarité. Afin de remédier à ce problème, des travaux ont été entrepris afin d’ôter une partie du substrat sableux. Ces travaux débutés fin mars ont été terminés avant la période de reproduction du sonneur à ventre jaune qui, espèrons-le, retrouvera dès cette année des sites propices pour se reproduire. Nichoirs De nombreuses espèces d’oiseaux et de chauves-souris ont réussi à s’acclimater aux milieux bâtis suite à une dégradation de leurs milieux naturels. Mais souvent, les rénovations ou les constructions récentes ne permettent plus aux oiseaux de construire leur nid. Les vieux arbres avec cavités sont également de moins en moins présents. Installez un nichoir en bois du Parc! Nichoir pour rougequeue à front blanc prix exceptionnel jusqu’à fin 2021, dès 2022 réalisé par Horizon Sud, Epagny Nichoir pour mésanges réalisé par Horizon Sud, Epagny Les hirondellesPour favoriser les hirondelles de fenêtre, des actions de pose de planchettes et de nids sont conduites au printemps dans différentes communes, comme Bas-Intyamon, Haut-Intyamon et Val-de-Charmey. Les hirondelles de fenêtre se font de plus en plus rares dans les villages. Une bonne partie des colonies a déjà disparu, victime de la rénovation des façades ou de l’intolérance des propriétaires. Bâtissant leur nid sous les avant-toits, elles dépendent directement de la bienveillance des humains. Or si ces chorégraphes de l’air font la joie de certains, d’autres peuvent être embêtés par les désagréments dus aux fientes. Il existe cependant une solution simple pour limiter les salissures poser des planchettes en bois en dessous des nids. Afin d’améliorer la cohabitation, le Parc a organisé la pose de planchettes chez les intéressés des communes de Bas-Intyamon, Haut-Intyamon et dans la vallée de la Jogne. A l’aide d’une échelle souvent bien haute ou perchés en haut d’une nacelle, une planchettes et nids sont posés afin de renforcer les colonies Mustela erminea, a besoin de petites structures et de corridors de déplacement. Elle tend à se raréfier. Grande chasseuse de campagnols, elle a été l’espèce cible choisie par le Parc en 2018-2019. L’hermine appartient à la famille des mustélidés, elle fait partie des plus petits carnivores en Suisse et vit dans des milieux ouverts et diversifiés. Elle est spécialiste dans la chasse aux campagnols. Les prairies et les pâturages sont donc des territoires de chasse parfaits. C’est une bonne auxiliaire en agriculture car elle permet de réduire les dégâts liés aux campagnols. Son corps mince et ses pattes très courtes lui permettent de se faufiler à l’intérieur des galeries de campagnols. Une famille d’hermine peut en consommer de 50 à 100 par semaine ! C’est un animal très discret qui aime rester à couvert afin de se protéger contre les attaques des renards, rapaces et chouettes. Durant l’hiver, elle change de couleur pour devenir toute blanche à l’exception du bout de la queue qui reste noir, ce qui permet facilement de la différencier de sa cousine la belette. Malheureusement, elle trouve de moins en moins d’abris et de structures qui offrent un couvert dans le paysage. Sa population tend à diminuer. Afin de la maintenir, des mesures visant sa conservation seront mise en place en collaboration avec les milieux agricoles et forestiers. Des tas spéciaux qui leur permettent d’élever leurs petits seront créés dans trois secteurs dans chaque région du Parc. Des structures comme des bandes herbeuses non fauchées, des haies ou des lisières étagées seront également mises en place dans la mesure du possible afin de connecter les secteurs entre eux. Des actions de sensibilisation auront lieu dont certaines comprendront une initiation à la création des tas spéciaux pour les hermines. Ce projet sera mené en collaboration avec le Réseau hermine, fondation créée en 2012 et soutenue notamment par la Confédération suisse et IP-Suisse. Le choix de cette espèce est également lié au projet d’infrastructure écologique. Les aménagements qui seront mis en place permettront d’améliorer la mise en réseau au sein des zones ouvertes. L’hermine est également l’animal de l’année 2018 de ProNatura. La fondation Réseau hermine et ProNatura mènent d’ailleurs des projets similaires à celui prévu par le Parc. La construction d'une nurserie pour hermine en vidéo! L’hermine, espèce cible du Parc pour 2018-2019 a fait l’objet de différentes actions menées par le Parc. Une journée thématique lui a été consacrée, des cours de création de tas de nurserie ont été dispensés aux agriculteurs et des tas de nurserie ainsi que des éléments de mise en réseau sont mis en place. Journée de l’hermineLe 25 août 2018, une journée tout public a eu lieu sur le thème de l’hermine à Montbovon. Sept stands traitant de différentes thématiques comme l’écologie et la biologie de l’hermine, les milieux dont elle a besoin, sa fonction d’espèce auxiliaire pour l’agriculture ou encore des menaces qui pèsent sur elle étaient répartis sur un parcours d’environ 3 km. Le Mouvement Agricole de l’Intyamon MAI était également présent sur un stand afin de présenter son sentier agricole existant depuis 1994 et qui a été en partie utilisé pour le parcours. Une septantaine de personnes ont eu l’occasion d’en apprendre plus sur ce petit mustélidé, de créer des masques d’hermine ou encore des tas de nurserie qui les favorisent. Activité de lecture du paysage sur le stand traitant des milieux de l’hermine lors de la journée de l’hermine du 25 août 2018 à Montbovon Activité de mise en place de tas de nurserie sur le stand traitant du projet espèce cible du Parc toujours lors de la journée de l’hermine Cours aux agriculteursDes cours pour apprendre à mettre en place des tas de branches de manière à favoriser les hermines ont été proposés par le Parc aux agriculteurs membres de l’un des quatre réseau agro-écologique présents dans le périmètre du Parc. Dans chaque région du Parc, des agriculteurs nous ont accueilli sur leur domaine et après une brève présentation de l’espèce, des tas de branches type nurserie ont été créés sur le terrain. Au total, 14 agriculteurs ont participé à ces cours et savent maintenant comment favoriser l’hermine sur leur domaine agricole. Démonstration de mise en place d’un tas de nurserie lors du cours donné dans l’Intyamon le 15 octobre 2018 Aménagement de structures dans les secteurs prioritairesSuite à la définition de trois secteurs d’abri et de chasse pour chaque région du Parc, des contacts ont été pris avec certains agriculteurs concernés. Des visions locales ont été effectuées avec les agriculteurs pour définir les endroits favorables à la mise en place de tas de nurserie et discuter des moyens de les connecter aux territoires de chasse. Une fois que tous les secteurs prioritaires auront été analysés, l’étape suivante consistera à relier entre eux ces trois secteurs en veillant à ce que suffisamment de structures soient présentes sur le territoire afin que les populations d’hermines se maintiennent au mieux. Si vous souhaitez en savoir plus sur la création de tas type nurserie et sur la manière de connecter le territoire pour l’hermine, vous pouvez télécharger la brochure de la Fondation REHM Réseau hermine Mesures pour favoriser les petits mustélidés en zone hérissonYa-t-il encore des hérissons au Pays-d'Enhaut et dans le sud de la Gruyère? Alors qu’il était fréquent par le passé, aucune trace du petit mammifère n’a été trouvée dans ces deux régions lors de la prospection Hérisson y es-tu? Les résultats d'une prospection réalisée pour le nouvel Atlas des mammifères de Suisse et du Liechtenstein le disent les hérissons auraient disparu, sans doute depuis une bonne dizaine d'années, du Pays-d'Enhaut et du sud de la Gruyère. Les hivers plus rudes demandant aux hérissons une meilleure préparation pour survivre, le manque de structure dans le paysage y auraient eu un impact plus important. Si des habitants de ces régions ont en vu ces derniers temps, merci de le signaler 026 924 76 93. Il reste quelque espoir que cette nouvelle soit contredite. D'ici là, pour aider ces animaux et espérer les revoir, il est important de maintenir des éléments de connexion comme des haies composées d'essences indigènes, d'offrir suffisamment d'abris en laissant des tas de feuilles ou de bois en place tout l'hiver. Plus d'information Il n'est pas trop tard pour agir La cause principale de ce déclin est le propre en ordre helvétique des jardins et des zones agricoles, le manque de haies indigènes touffues et variées, le manque de tas de feuilles et de branches, l'utilisation d'antilimaces contenant du métaldéhyde vendus encore ! dans les magasins, les pelouses de jardin type mini golf sans fleur ni insecte. Inspirez-vous de la Charte des Jardins qui propose dix bonnes pratiques d’entretien des jardins et des espaces verts, simples à mettre en place. Dans l’idéal, la Charte des Jardins se développe au niveau de toute une commune afin de mettre en place des réseaux de jardins naturels reliés par des petits passages à travers les barrières et les murs. Ces réseaux de jardins accueillants seraient alors à même de nourrir des familles de hérisson. Il n'est pas trop tard pour agir si nous voulons un jour revoir des hérissons au Pays-d'Enhaut et dans le sud de la Gruyère! Insectes rares dans les forêts de la PierreuseLa mise en place de réserves forestières permet de créer des zones où une dynamique purement naturelle est réinstaurée. Les arbres qui tombent au sol sont laissés en place et se décomposeront ensuite entièrement. Une étude sur les coléoptères liés au bois mort a récemment été menée dans la réserve de la Pierreuse. Des insectes rares ont notamment pu être identifiés. Cycle naturel des forêtsDe nombreuses espèces sont dépendantes de vieux arbres et du bois mort. C’est le cas des coléoptères saproxiliques. Alors que dans les forêts dites primaires, à savoir qui n’ont jamais été modifiées par l’être humain, la présence de bois mort est assurée, les forêts exploitées ne fournissent généralement plus les conditions nécessaires au maintien des espèces liées au bois mort. En Suisse, il n’y a plus que deux forêts qui peuvent être qualifiées de primaires. La politique nationale actuelle vise à augmenter le nombre de réserves forestières, d’îlots de sénescence et d’arbres habitats. Ces trois mesures ont pour but de laisser des zones ou des arbres suivre leur évolution naturelle. Recherche sur les forêts de la PierreuseLa réserve de la Pierreuse située sur les communes de Château-d’Œx et de Rougemont est protégée depuis 1960. Les forêts de cette réserve sont laissées depuis plus de cinquante ans à une évolution naturelle sans intervention humaine. Une étude sur la diversité des coléoptères saproxyliques y a été menée courant 2018. En vous promenant dans la réserve certains d’entre vous ont peut-être pu observer de drôles de tubes en plexiglas pendus dans les airs photo ci-dessus. Il s’agissait de pièges pour les insectes afin de les récolter et de pouvoir ensuite les identifier. Ce travail de recherche a permis l’identification de 125 espèces de coléoptères dont 7 qualifiées de remarquables très rares en Suisse. En comparaison avec d’autres forêts présentant des caractéristiques assez proches, celles de la Pierreuse montrent une bonne richesse de ces insectes. Une espèce très rare en Suisse, xylita laevigata, que l’on retrouve seulement en zone de montagne a entre autre été identifiée lors de l’échantillonnage. C’est la première fois qu’elle est signalée dans le canton de Vaud. Le développement de cette espèce est lié à la présence de champignons qui poussent sur des troncs. Des îlots de biodiversitéLes vieux arbres et le bois mort favorisent donc la diversité des espèces. Vous aussi, vous achetez de la nourriture en grosses quantités parce que c’est moins cher, et vous vous retrouvez avec des aliments qui se périment et/ou qui pourrissent dans votre frigo ?En effet, quand vous achetez ce gros sac de carottes en promo, c’est parfois un vrai défi d’arriver à tout manger avant que votre bac à légumes ne se transforme en bac à compost…Heureusement, avec ces quelques astuces, vous ne serez plus obligé de manger de la salade de carottes râpées tous les jours pour écouler votre stock. À voir aussi La plupart d’entre nous aime acheter en grandes quantités afin de réduire le nombre d’allers-retours au supermarché, et pour économiser ; le seul problème, c’est qu’il faut ensuite parvenir à gérer tout ce stock de vivres et éviter le gaspillage… Grâce à ces 25 astuces absolument géniales, vous n’aurez plus à vous soucier de cette menace rampante qu’est la moisissure qui envahit votre frigo ! 1. Les oignons aussi aiment mettre des collants et des bas ! L’idée pourra vous paraître un peu saugrenue, et pourtant c’est loin d’être aussi bête que ça en a l’air les oignons peuvent durer plus de huit mois s’ils sont entreposés dans des collants suspendus ! Il suffit de les glisser dedans comme sur la photo, et de faire un nœud entre chaque bulbe pour les séparer. Et puis, ça fait une déco plutôt originale pour la cuisine ! 2. Séparer les patates, les pommes et les oignons. Ces trois-là ne font pas bon ménage ensemble ! Ils produisent en effet des hormones végétales sous forme de gaz, qui oxydent les autres végétaux. Cela a donc pour effet de faire mûrir et pourrir les autres fruits et légumes. Et si vous les mettez ensemble, c’est encore pire. Conclusion, il faut les mettre à l’isolement stockez-les dans des endroits différents, si possible des caisses bien séparées et au sec. 3. Débarrassez-vous de la moisissure sur les fruits rouges et autres baies Quel dommage ! Quand vous avez acheté de belles fraises, des framboises ou autres groseilles, vous constatez de vilaines moisissures dessus seulement quelques jours après ! Que faire pour éviter cela ? C’est simple, il suffit de préparer une bassine, dans laquelle vous aurez versé une portion de vinaigre pour dix portions d’eau, et de laver les fruits dans ce mélange juste avant de les mettre au frigo. Si vous apercevez que votre barquette commence à comporter des traces de moisissure, vous pouvez laver les fruits de la même manière, pour couper court à l’invasion ! 4. Le miel ne pourrit jamais Le miel est une denrée imputrescible, c’est-à-dire que vous pouvez garder un durant votre vie entière sans qu’il ne pourrisse. Pour vous donner une petite idée de la chose, sachez que des pots de miel parfaitement conservés ont été retrouvés dans les pyramides égyptiennes… Cela veut dire deux choses d’une, vous n’avez pas besoin de le mettre au frigo, tant que votre pot est bien fermé vous pouvez le mettre à peu près où vous voulez. De deux, si vous faites des fruits confits dans du miel, vous pourrez les garder très longtemps. 5. Le lait ne se périme pas aussi vite que l’on ne croit Vous pouvez garder du lait au frigo trois mois après l’avoir acheté, il sera encore buvable et sans danger pour votre santé. Sur l’emballage, on vous conseille de le boire rapidement, mais c’est simplement parce que le goût sera meilleur. Au fil du temps, la consistance change et le goût s’altère un peu… le mieux est encore de sentir son odeur et de voir si cela vous semble bon à boire ou non ! Et si vous n’êtes toujours pas convaincu, sachez que vous pouvez aussi congeler le lait dans sa bouteille et le garder pendant un an sans problème. 6. Avoir des jaunes d’œuf à disposition pour un an De la même manière que pour le lait, les jaunes d’œuf peuvent être congelés en masse, puis être utilisés au fur et à mesure des besoins. Mélangez les œufs dans un bol avec un petit peu de sel, placez dans une poche de congélation, et vous n’aurez qu’à en prendre un peu par la suite pour mettre dans votre poêle ou dans vos gâteaux… 7. Congelez la sauce tomate que vous avez en trop Je ne sais pas vous, mais pour ma part, la sauce tomate est ce qui se périme le plus dans mon frigo. La raison est assez simple la plupart du temps, on n’en utilise qu’un peu et une fois le pot ouvert, le reste de la sauce se périme très vite. À moins de manger des pâtes bolo tous les jours, difficile d’éviter ça… ou alors, placez le tout dans un sac de congélation ! Après avoir évacué l’air en appuyant sur la poche, vous pouvez créer des petites portions en séparant la sauce avec vos doigts comme la sauce est épaisse, cela restera en place. Puis, vous congelez le tout, et vous obtenez de petites dosettes que vous pourrez utiliser n’importe quand ! 8. Garder les fines herbes fraîches Le problème du persil, de la ciboulette et autres herbes, c’est qu’on en utilise qu’un petit peu. Une fois que vous avez acheté une botte de persil pour une recette, en général, vous la laissez finir ses jours dans le bac à légumes, où elle finit par pourrir et se transformer en une bouillie verte absolument immonde avouez, ça vous est déjà arrivé. Pour éviter cela, vous pouvez les couper en petits bouts et les congeler. Mieux encore pour éviter que les herbes ne brunissent à cause de la congélation congelez-les dans de l’huile d’olive. Vous pourrez ensuite couper en petits bouts le bloc ainsi obtenu pour avoir des petites dosettes, très pratiques pour la cuisine et bien meilleures que les herbes séchées ! 9. Emballez les queues de vos bananes Il existe une façon simple de prolonger la durée de vie des bananes sur votre étagère séparez les bananes, puis enroulez chaque queue de film plastique. Cette simple opération permettra à vos bananes de durer 4 ou 5 jours plus longtemps ! 10. Le papier-alu est votre ami Marre des légumes qui pourrissent et ramollissent en bas de votre frigo ? Enroulez-les avec du papier aluminium ! Cela leur permettra de rester frais et croquants pendant 4 semaines ou plus. 11. Coupez, blanchissez, congelez ! Vous n’arrivez pas à descendre votre sac de 5 kilos de carottes ? Vous ne mangez pas souvent de légumes ? Et du coup, quand vous en achetez, ils finissent immanquablement par pourrir ? La solution est simple coupez-les en petits morceaux, faites blanchir dans de l’eau chaude et placez le tout dans des sacs de congélation. La plupart des légumes et des fruits restent très bons une fois congelés ainsi. 12. Gardez enfin de la salade au frigo Terminé la salade qui fane, qui jaunit dans le frigo emballez la salade, la laitue, le chou et tous les autres légumes à feuilles dans du papier essuie-tout ! Cela permet d’en absorber l’humidité, afin que la salade reste croquante et ne se fane pas trop vite… 13. Conservez du gingembre à l’infini Le gingembre se conserve relativement bien au frigo. Mais on a tendance à ne pas en utiliser beaucoup et à oublier qu’il est là… Au bout d’un moment, il finit donc par pourrir. Il suffit de râper votre racine de gingembre très fin, puis de mettre le tout dans un bocal fermé que vous placez au congélateur. Il est facile par la suite de prendre une petite pincée pour la mettre dans vos gâteaux ou dans vos plats exotiques ! 14. Les tomates n’aiment pas le froid Beaucoup de personnes ont tendance à penser que le fait de placer les tomates au frigo leur permettra de rester fraîches… Grave erreur ! Au contraire, les tomates devraient idéalement être conservées à température ambiante. Au frigo, elles se rident et se flétrissent rapidement… Placez vos tomates dans un bol recouvert de papier essuie-tout, avec les tiges orientées vers le haut. 15. Les pommes, si elles sont bien conservées, peuvent durer extrêmement longtemps Si elles sont conservées dans de bonnes conditions, les pommes peuvent rester fraîches pendant plus de six mois sans aucun problème. L’idéal est un milieu légèrement humide et bien frais. Si vous avez une cave, vous pouvez y stocker vos pommes, mais sinon le tiroir du bas de votre frigo fera très bien l’affaire ! Faites simplement attention de bien les trier, et vérifiez de temps en temps pour retirer les pommes qui s’abîment et qui pourraient contaminer » les autres. 16. Cachez vos carottes dans un bac à sable Vous avez déjà eu l’idée de ramener du sable dans votre cuisine ? Non ? Pourtant, le sable peut faire des miracles pour tous les légumes-racines, comme les carottes, les pommes de terre, les oignons, l’ail, les navets… Il suffit de les enfouir dans du sable légèrement humide, et vous les garderez frais pendant plusieurs mois de plus que la normale ! 17. Faites des petites portions de viande hachée Vous achetez de la viande hachée en grosse quantité ? Si vous congelez tout ensemble, vous serez obligé de décongeler/recongeler à chaque fois, ce qui est très mauvais cela brise la chaîne de froid et votre viande va devenir mauvaise, ou pire, vous pourriez faire une intoxication alimentaire. Au lieu de cela, divisez au préalable votre viande en petites portions dans un sac de congélation voir le point 7 avant de la congeler ! 18. Est-ce que vous retournez vos pots de crème épaisse, de faisselle ou de fromage blanc ? Un pot de crème fraîche épaisse pourra être conservé deux fois plus longtemps, simplement en étant stocké à l’envers dans votre frigo. De cette manière, le petit-lait viendra couvrir le fond. Il y aura moins de contact avec l’air, donc la croissance des bactéries sera beaucoup plus difficile ! 19. Balancez vos vieux Tupperware ! Utilisez des bocaux en verre pour conserver la nourriture à la place. Le verre ne se tâche pas, les bocaux sont plus faciles à laver et les saletés ne s’imprègnent pas dedans avec le temps. La nourriture n’en sera que mieux préservée, et s’abîmera moins avec le temps 20. Le goût du plastique dans le fromage ? Non merci ! Certains fromages viennent dans des emballages plastiques. Mais si vous comptez garder un peu votre fromage pour le faire vieillir et qu’il gagne en maturité et en goût, il est vivement recommandé de le sortir de cet emballage indigne ! Enrobez votre fromage dans du papier sulfurisé, ou du papier de cuisine. 21. Conservez vos ananas la tête en bas Coupez d’abord la partie feuillue vous pouvez même la garder pour la planter, on vous explique comment dans cet article. Une fois la partie haute retirée, placez votre ananas la tête en bas afin de redistribuer les sucres présents à l’intérieur du fruit. Cela vous permettra de conserver votre ananas frais plus longtemps ! 22. Utilisez-vous votre frigo à son plein potentiel ? Par défaut, la plupart des frigos ont une température de 3°C… Mais cette température peut être abaissée à 2°C afin d’étendre la durée de vie des aliments. Un petit geste tout bête, mais qui pourrait sauver la mise ! 23. Garder de la salade pendant un mois au frigo ? C’est possible ! Il suffit de la couper et de la mettre dans un bocal en verre bien fermé pour qu’elle reste fraîche. 24. Laissez la cébette et autres oignons blancs grandir ! Ce genre de délicieux petit légume peut être conservé trois fois plus longtemps si on le laisse dans un verre d’eau... Et peut même se régénérer. Il suffira de couper ce dont vous avez besoin, et le reste continuera à grandir ! 25. Garder frais un gâteau déjà entamé Un gâteau peut rester quelques jours à température ambiante, quelques semaines au frigo, et quelques mois au congélateur. Dans tous les cas, un problème persiste si le gâteau est déjà entamé, la partie à l’air libre risque de durcir et de devenir plus sèche. Pour remédier à ce problème, placez simplement des tranches de pain de mie pour couvrir la partie sensible ! L’intérieur gardera tout son moelleux… Et voilà, plus besoin de s’inquiéter de gaspiller la nourriture ! Ces petites astuces sont parfaites pour éviter que les choses ne s’abîment. N’hésitez pas à les partager à vos amis et à votre famille, afin qu’ils puissent eux aussi conserver leurs aliments plus longtemps ! Quand il ne reste plus que quelques petits bouts de vos précieux savons échoués sur le bord de la baignoire, rabougris, secs et tristes de ne plus avoir vos faveurs le matin, avant de les jeter, faisons le tour de quelques alternatives économiques et récréatives pour les réutiliser 1. Créez des boules de savons faire des boulettes de savon avec tous vos petits morceaux tout ramassés ? Easy ! Les râper, ajouter un peu d’eau chaude pour faire des copeaux suffisamment malléable et façonner des boules à la main un peu comme les boulettes de tante Danielle. Assurez-vous de les stocker dans un endroit où ils peuvent tranquillement sécher et durcir pendant une semaine ou deux et le tour est Faire un savon des petits sacs en filet, puis remplissez les de morceaux de savons. La combinaison des mailles et du savon rend l’ensemble idéal pour exfolier votre peau en Transformer les en vrai savon faire votre propre savon liquide avec des reste de savons solides ? Pour commencer, ramassez quelques morceaux de savons et mettez les dans un mixeur avec un peu d’eau tiède. Mélangez pendant environ 20 secondes sur un réglage moyen jusqu’à l’obtention d’une texture crémeuse, ajouter plus d’eau si nécessaire et vous voilà avec du savon liquide, dingue ! Mais attention, comme ce savon liquide là ne contient aucun conservateur, je vous conseille de l’utiliser dans les jours suivants ou d’ajouter quelques gouttes de conservateur naturel comme du “Cosgard” pour le garder plus Rafraîchir vos vêtements d’entre nous stockons à l’écart les vêtements d’une saison à l’autre, comment éviter les petites odeurs de renfermé ? Facile ! Laissez simplement des morceaux secs de savons parfumés dans les tiroirs ou l’armoire. Cela permet de retrouver une bonne odeur fraiche et propre quand vous les sortirez à nouveau dans quelques Soyez et femmes peuvent faire usage des restes de savons pour se raser la barbe ou les gambettes, cela mousse moins qu’une crème de rasage standard, mais la glisse et l’hydratation seront meilleures. Comme pour les boulettes, vous pouvez chauffer vos copeaux de savons avec de l’eau puis couler le mélange dans des bols et laisser le tout sécher tranquillement. prévoir un blaireau pour l’utilisation6. Prendre un bain gaspiller de l’argent avec des huiles de bain ? Sortez votre râpe à nouveau et jeter les copeaux de savon parfumé dans l’eau chaude pour une soirée de détente. N’oubliez pas les bougies et le vin.7. Faites des savons ludiques.– Mettez tout vos petits morceaux de savons dans le pied d’une paire de vieux collants couper-nouer pour obtenir une jolie patate de savon -– Vous pouvez aussi mouiller vos bouts de savon à l’eau tiède et les coller sur une jolie corde un par un pour obtenir un savon à pendre au dessus d’un robinet dans le jardin par exemple.– Ou aussi utiliser nos sacs en bambou par ici…Donnez une seconde chance à vos savons -Sinon, si vous n’avez ni le temps ni l’envie, ou simplement que vous trouvez mes idées stupides ou digne d’un atelier maternelle, pas de problème, une fois vos savons usés jusqu’au bout, repassez une commande chez Gaiia -Source photos Les boules de savons Source Image sacs filest Image source savons liquides Image source Vous avez déjà surement vu, dans vos grandes surfaces, des préparations toutes faites pour fondue savoyarde. Et bien, je vous propose de réaliser une excellente fondue, SANS ACHETER ces produits. Si vous êtes comme moi, et que vous aimez bien le fromage mais que vous n’en mangez pas forcement très souvent, il a du vous arriver de retrouver, au fond de la boîte, un morceau de fromage oublié » peu ragouttant car déjà bien colonisé par les moisissures. NE LE JETEZ PAS. S’il s’agit d’un fromage à pâte cuite gruyère, comté, mimolette, gouda, tome, … gardez le précieusement dans une autre boîte de préférence étanche dans votre frigo. Ne vous embêtez même pas à le gratter, contentez-vous de le changer de boîte. Arrivé au début de l’hiver, ouvrez enfin avec un masque à gaz, si besoin votre boite secrète. Pressez 3 ou 4 têtes d’ail dans un poêlon à fondue, ajoutez-y un demie verre de vin blanc puis rapez-y après avoir un peu gratté le moisi tous vos vieux rogatons de l’année. Complétez si besoin avec de l’emmental râpé. Ne vous effrayez pas, ça peut paraître bizarre d’utiliser du fromage moisi mais c’est initialement comme ça qu’était réalisée la fondu savoyarde mes potes aussi étaient un peu dégoutés au début, maintenant, ils se battent pour venir manger ma première fondue de l’année. En plus, c’est doublement éconologique on ne jette pas ses vieux fromages, et on achète pas de produit avec 2 emballages !!!

que faire avec des restes de vieux fromages